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Origine : France - Auvergne.
La crousade est une bourrée d’Auvergne, de l’Aubrac plus précisément. Elle est caractérisée par une composition en 3 parties, qui suivent la construction musicale en 3 phrases, chaque phrase comportant 8 mesures, avec reprise, soit 16 mesures. Elle se danse à quatre (deux couples). D’ailleurs, en certains endroits, notamment dans le Lot, elle est appelée quadrille ou encore quadrette. Il existe plusieurs formes de crousades. Celle que nous vous présentons ici est celle que l’on voit danser le plus fréquemment. Le pas est celui de la bourrée à trois temps. Position de départ :
Les deux couples sont alignés, côte à côte, en direction opposée l’un de l’autre. Les hommes sont en position centrale, les épaules gauches en regard. Chaque H a sa partenaire à sa droite, orientée comme lui.
Diverses façons de se tenir peuvent se pratiquer : Les H ont le poing gauche à la hanche, et se touchent seulement du coude, sans se tenir entre eux. Ils peuvent aussi s’accrocher par les bras gauches, ou encore se donner les mains gauches. Dans les trois cas, ils tiennent de la main droite la main droite de leur F ou entourent sa taille du bras droit. On peut aussi faire une quadrette très soudée : chaque F, fermement enserrée par le bras droit de son H, tient derrière son dos l’avant-bras gauche de l’autre H. Figure 1 La ligne de 4 tourne sur place en pas de bourrée courue, SIAM, comme une hélice dont l’axe serait entre les deux H. Les F réalisant un trajet plus important, les H doivent en principe ajuster leurs pas pour permettre à leurs F de danser en pas raisonnables. Figure 2
Les quatre danseurs se lâchent et se positionnent en carré. Chaque H place sa partenaire face à lui, ayant par ailleurs sa contre-partenaire à sa gauche.
Chaque couple restant face à face, fait des trajets de va-et-vient en tiroirs (2 aller-retours sur la phrase musicale). Figure 3
Les quatre danseurs font entre eux une chaîne dite anglaise, donnant alternativement la MD à son (sa) partenaire et la MG à son (sa) contre-partenaire.
Et ça recommence... |